Les bons points à savoir avant d’installer un assainissement non collectif

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Si votre maison se trouve dans une zone non desservie ou ne pouvant l’être, par un système d’assainissement collectif, vous devez alors vous doter d’un assainissement non collectif. Les travaux doivent se conformer aux réglementations en vigueur et l’équipement choisi doit être adapté à vos besoins. En effet, de nombreuses options existent : la filière traditionnelle, la micro station et le filtre compact agréé. Pour réussir la pose de votre assainissement individuel, découvrez tous les bons points à savoir préalablement.

Pourquoi installer un assainissement non collectif ?

On entend par assainissement non collectif (ANC) un système de traitement d’eaux usées provenant d’une maison qui n’est pas reliée au réseau collectif. Sont traitées non seulement les eaux grises (lave-linge, éviers, lavabos, douche…), mais également les eaux-vannes (eaux des WC).

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Si votre logement ou immeuble ne peut pas être raccordé au réseau public de collecte des eaux usées ou égouts, vous devez vous doter d’un ANC. En effet, les réglementations en vigueur obligent les propriétaires des biens immobiliers de traiter eux-mêmes leurs effluents avant de les rejeter dans l’environnement.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, plusieurs types de système de traitement d’eaux usées non collectif existent, comme la filière traditionnelle, le filtre compact agréé et la micro station d’épuration. Quel que soit votre choix, assurez-vous que l’équipement que vous choisissez soit validé par les normes et les réglementations en vigueur.

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Quels sont les bons points à savoir avant d’installer un assainissement non collectif ?

Avant d’installer un assainissement non collectif, il existe un certain nombre de points à connaître ou à faire.

Contacter le SPANC ou la mairie

Si vous envisagez d’installer un assainissement autonome, il est d’abord conseillé de contacter préalablement le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif), ou la mairie. L’objectif en est de déterminer la possibilité de brancher votre habitation à un éventuel assainissement collectif situé près de chez vous. S’il n’y a pas de réseau collectif à proximité, la prise de contact vous permet de connaître si votre mairie a au moins un projet à court ou à moyen terme.

Renseignez-vous lors de l’occasion sur les démarches à suivre pour la pose d’un dispositif d’assainissement non collectif.

Étudier le sol et l’implantation

L’étape suivante consiste à étudier le sol et l’implantation afin de déterminer les caractéristiques et les dimensions du sol et d’identifier la solution d’assainissement autonome la plus adéquate. Vous pouvez vous baser sur le résultat de l’étude menée pour choisir l’ANC qui vous convient le mieux.

Obtenir l’avis favorable de l’ANC

Il n’est pas possible de débuter les travaux sans l’avis favorable du SPANC. L’objectif de cette procédure est de garantir que votre projet est conforme aux normes et réglementations. Avant de demander votre permis de contraire, le dépôt du projet d’assainissement doit s’effectuer auprès du SPANC.

Faire la demande de permis de construire

Après l’obtention de l’avis favorable du SPANC, vous devez déposer celui-ci avec votre dossier de demande de permis de construire. Cette demande doit préciser le type de filière d’assainissement non collectif à installer. Divers documents doivent également être joints à cette demande, comme une copie de l’étude de sol.

Réaliser les travaux

Après l’obtention du permis de construire, vous pouvez entamer les travaux. Ceux-ci se déroulent en plusieurs étapes : le terrassement, la réalisation du raccordement, l’installation de l’équipement, le remblai, la mise en service.

La pose d’un dispositif d’assainissement autonome exige l’intervention d’un professionnel spécialisé. C’est la seule garantie des travaux réalisés dans les normes.

Avant quelques jours du début des travaux, il convient de prévenir le SPANC. De cette manière, l’organisme peut prévoir un contrôle avant remblaiement. S’il est constaté que les travaux ont été réalisés conformément aux réglementations, le SPANC délivre un certificat de conformité.

Comment se font l’entretien et la vidange d’un système d’assainissement non collectif ?

Les propriétaires d’un ANC sont soumis à l’obligation d’entretenir et vider leur équipement. Pour ce faire, il est conseillé de voir les documents fournis par le fabricant. En effet, la fréquence et la méthode d’entretien d’un dispositif d’assainissement autonome peuvent être différentes d’un modèle à l’autre. Il est possible que l’entretien soit inclus dans le contrat d’achat, en vertu du service après-vente proposé par le fabricant. Dans le cas où il est nécessaire de remplacer certains éléments du dispositif d’assainissement non collectif, il est conseillé de les remplacer par des pièces de qualité qui s’achètent aujourd’hui sur un site spécialisé.